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KsarLamaarka-Bab Jdid.

 

 

 

 

Ksar Lamaarka représente un des plus anciens ksour sultaniens de la dynastie alaouite dans la région de Meknès-Tafilalet au Sud-Est duMaroc.Les ‘Alaouites, originaires de Tafilalt attachérent une attention particulière à la construction des ksours sultaniens. Beaucoup d’entre eux sont nés au Tafilalt, un certain nombre y étaient gouverneurs. D’où la floraison des ksours sultaniens . Le meilleur exemple de ces ksours typiques est celui de ksar Lamaarka qui a été édifié par le sultan alaouite Moulay Ismail en 1721, pour loger un de ses fils, le prince Moulay Cherif venu se fixer dans la région attirée par la fertilité du sol, l’abondance des eaux et le charme de son paysage et ses palmiers .(clique ici  : Bab Jdid Lamaarka] pour lire la suite).

  • Origine du mot « Lamaarka » :

Le nom ne se fait jamais seul : Lamaarka acquit sa dénomination actuelle bien des siècles plus tard , dès le dix-huitième siècle. Mais quelle est réellement l’origine du nom « Lamaarka » ?

    • La première version propose le mot Lamaarka ou Al-Moaaraka en arabe qui signifie le débat ou la discussion . En effet ,il y a eu des grandes discussions et débats ou « batailles » religieuses et culturelles entre les savants musulmans ou « Fkihs  » en arabe , fréquentant la mosquée du ksar et venant des régions voisines telles que le Tafilalet le berceau des Alaouites
    • La deuxième version propose le mot Lamaarka qui signifie la bataille ou la dispute . Les gens des vilages frontaliers ou « Ksours voisins » emmenaient leur bétail pour s’alimenter des herbes sur les terres du sultan qui habita le Palais du ksar ; ce problème de pâturage poussa la population du ksar à se battre et se disputer avec eux pour quitter le territoire .Une seule valeur domine :le défit pour l’appartenance au territoir.
    • Dans un cas ou dans l’autre et si tout cela était une histoire de bataille et dispute ou débats ? Cette dénomination fut héritée de nos ancêtres que donnèrent à ce petit village jusqu’à nos jours : Lamaarka fut toujours un lieu calme et serein ,un lieu tranquille et sans turbulence ,un lieu où le seul bruit fut celui de discuter l’islam et défendre la terre . Une terre paisible où les différentes religions ont cohabité dans une totale et durable paix des siècles durant.

Lamaarka: site stratégique et carrefour, était une jonction des anciennes routes caravanières sillonnant les oasis du sud et un passage vers le sud et les plaines du nord.

 

Architecture

Ornement à Dar Lakbira à ksar Lamaarka

L’ensemble architectural se compose de :

    • Une porte monumentale nommée Bab Jdid Lamaarka : de même architecture que celle de Bab Mansour à Meknès(clique ici : Bab Jdid Lamaarka] pour lire la suite).
    • Un palais nommé Dar lakbira : C’est « la grande maison » par le sens et par son architecture. C’est le lieu du pouvoir et la demeure du gouverneur « le prince » . Elle est entourée d’un ensemble de maisons accolées les unes aux autres .
    • Une ancienne mosquée éffondrée : Malgré la simplicité de sa construction dans la période précédente de la construction de la porte du palais , elle a joué un rôle culturel et religieux important, la plupart des érudits (savants) de la région se rassemblaient à l’intérieur, il a connu des batailles littéraires et doctrinales entre plusieurs sectes soufies ( savants )des régions avoisinant le ksar ,tels que Ibn Abd al-Sadiq et Moulay Abdullah Sharif.

La caractéristique la plus importante de son « Minbar » archéologique sauvegardé dans la maison d’un des descendants de la famille alaouite ,est l’inscription d’une écriture de fond qui renseigne sur la date de sa construction comme suit :

« بسم الله الرحمان الرحيم صلى الله على سيدنا محمد وآله، أمر بعمل هذا المنبر المبارك الكريم الخليفة العظيم مولانا الشريف بن أمير المؤمنين مولانا إسماعيل أدام الله علاه وأعانه على ما أولاه. انتهى منه ليلة القدر عام ستة وعشرين ومائة وألف… » qui signifie selon la traduction suivante : « Au nom de Dieu, la paix soit sur notre prophète Mahomet, sa famille, est l’œuvre de cette chaire « Minbar » du Saint Coran ,le calife « le prince » Moulay charif fidèle fils de Moulay Ismail, commandeur des croyants que Dieu l’aide et le garde. L’ayant terminé la nuit du destin ( ليلة القدر ) en mille cent vingt-six… »

ancienne mosquée tombée en ruine ,ayant joué un rôle culturel et religieux à ksar lamaarka

La date de construction de la mosquée est 1126 de l’hégire qui correspond à 1714 , environ sept années avant la construction du Palais et sa porte Bab Jdid en (1721).

    • Des Maisons traditionnelles regroupées à l’intérieur dont les murs sont en pisé pour l’isolation du froid et de la chaleur .

L’ensemble de ces édifices forme un habitat compact entouré d’une muraille d’enceinte en pisé et jalonné de tours de guet qui ne font penser qu’au caractère défensif pour faire face aux intempéries et aux ennemis (contre les attaques des tribus nomades) régnant à l’époque. Cet habitat traditionnel a été favorisé par des facteurs physiques, historiques et socio-économiques caractéristiques de cette région.

Trace architecturalle à Dar Lakbira ancien palais à ksar Lamaarka

muraille et maisons écroulées du côté de la palmeraie dans le ksar

Malheureusement ,le ksar a subi un processus de dégradation massive affectant ses fondements et son cadre architectural, suite aux intempéries en particulier la grande crue dévastatrices de Oued Ziz du 5 novembre 1965 ayant occasionné des dégâts énormes dans toute la région . De nombreuses maisons se sont écroulées dans le ksar ;en particulier celles du côté de la palmeraie .Les habitants ne peuvent, comme leur ancêtre, continuer à vivre dedans et entretenir chaque année les façades et réparer les dégâts causés par les intempéries .Le travail de restauration et d’entretien devient très lourd , le ksar est déserté à partir des années 70 du 20e siècle ,par la majorité des familles pour construire à l’extérieur du ksar . Ce dernier est aujourd’hui laissé à l’abandon et tombe en ruine au risque de disparaître à jamais du paysage et patrimoine marocain .

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Koutoubia

La mosquée Koutoubia, ou mosquée des libraires, fut débutée sous la dynastie berbère des Almoravides en 1120, mais fut profondément remaniée à partir de 1162 sous l’émir Almouahad abu yussof yaakub almanssur, et devint l’un des édifices les plus caractéristiques de ce style. Son nom vient du fait qu’elle se situait dans le souk des marchands de manuscrits.

Architecture

La mosquée des libraires s’organise sur un plan en T. Cette tradition existe depuis la construction de la mosquée de kairouan au ixe siècle, et se retrouve également en Espagne. Il s’agit en fait d’un plan arabe  hypostyle1, c’est-à-dire comportant une grande cour entourée d’un portique et une salle de prière à colonnes. Les nefs sont perpendiculaires au mur de qibla, celle du centre étant plus large ; et la travée qui longe le mur qibli est également magnifiée, ce qui forme un T, d’où le nom. Le mihrab est traité comme une niche très profonde, et le minaret , haut de 69 m, est de section carrée, selon la tradition de l’occident musulman.

Ses 17 nefs, soutenues par de nombreux piliers blancs, abritent l’une des plus vastes salles de prière de l’Occident musulman (90 x 60 m) pouvant accueillir jusqu’à vingt mille fidèles. Le bâtiment a été restauré dans l’esprit du monument original en 1990, sous l’autorité du ministère de la Culture marocain.

Décor

La dynastie Almohad, qui adhérait au rite malikite, patronnait une architecture assez austère, reflétant un certain ascétisme. La mosquée Koutoubia ne fait pas exception : sa sobriété se remarque par son dépouillement. Les arcs employés peuvent être outrepassés ou polylobés, mais restent nus.

Le minret est plus tardif (achèvement en 1196), et plus décoré : on remarque notamment un important travail d’arcs entrelacés . Il est surmonté de trois boules de cuivre doré qui symboliseraient les trois mosquées de l’Islam Kaaba (Mecque), Médine, et Al Qods. Il servit, entre autres, de modèle pour la giralda de Séville.

Le décor extérieur du minaret est différent sur les quatre faces : peinture sur enduit à ornements floraux et épigraphiques, réseau d’entrelacs en relief où s’intercalent les peintures, bandeau de faïences à filet blanc sur fond turquoise, arcatures parfois entremêlées. Il est construit en grès schisteux originaire des carrières du Guéliz. Admirablement proportionné : 12,80 de côté pour 69 de hauteur avec le lanternon (77 m jusqu’à la pointe de la flèche), avec un mur extérieur de 2,50 m. Au centre de la tour, un noyau extérieur abrite six salles superposées. Autour de celle-ci, une rampe en pente douce mène au chemin de ronde. La plate-forme est entourée d’une chemin de ronde protégé par une balustrade dentelée de merlons. Le lanternon, haut de 16 m, apparaît comme un second minaret posé sur le premier. Il est surmonté d’une tige de métal à laquelle sont fixées quatre boules dorées de taille décroissante, la plus grosse ayant 6 m de diamètre. Elles sont faites de plaques de cuivre doré rivées entre elles.

Mobilier

La mosquée des libraires conserve un magnifique minbar datant de 1137, fait à cordoue  pour une autre mosquée. Comme la plupart de ceux d’occident, il est mobile (sur roues), composé de différentes essences de bois mais sans ivoire. La facture du décor, extrêmement fin, en ajourements, aurait pris sept ans. Il présente notamment de petits arcs collés les uns aux autres qui marquent les emmarchements, et un goût de la polychromie y est notable.

 

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Les bijoux berbères

                                                                                       
                                                                                              
                                                                                                                     

Le bijou complement indispensable du costume, joue un role essentiel dans la vie sociale feminine. Les bijoux citadins, en or ou en argent dore, finement ciseles, ajoures, filigranes, rehausses de pierres ou de perles, rappellent les bijoux de l’Andalousie medievale. Les bijoux ruraux, en argent, aux motifs plus austeres mais de formes tres variees, temoignent des influences espagnoles et africaines qui se sont melees sur le sol berbere.La fabrication restant le plus souvent traditionnelle, c’est pres d’une simple forge dans laquelle les braises sont rougies par un petit soufflet, que les bijoux sont travailles avec art sur une minuscule enclume.
Le FiligraneFils de metal torsades, aplatis et enroules en de fins motifs ajoures; employe par les bijoutiers d’Essaouira et de Tiznit.La NielleIncrustation d’email noir; frequente dans les pieces anciennes, se perpetue sur le versant Sud de l’Anti-Atlas.

Le Cloisonne
Motifs en email ou en pate de verre de couleur, sertis de minces parois de metal; cette technique importee d’Andalousie s’est conservee dans le Souss.

Les bijoux citadins : Bijoux feminins

Ils sont generalement en or finement cisele de motifs, floraux pour la plupart, tres legerement creuses; rehaussee de pierres precieuses souvent en cabochon (emeraudes, diamants, grenats, rubis tres clairs dits de « Fes »), ils peuvent atteindre une grande magnificence.

Bijoux masculins

Les hommes preferent un metal plus simple que l’or, comme l’argent, conformement aux preceptes coraniques.

Les bijoux berberes

A la campagne, dans le Sud surtout, le gout pour la parure est tres vif, et les bijoux berberes ont eux aussi leur somptuosite. Les plus beaux sont en argent, d’autres sont en bronze; mais, si humble soit le metal, et malgre la profusion des breloques, ils gardent toujours une grande noblesse. Ils sont d’une exceptionnelle purete de lignes, avec leurs dessins geometriques et parfois quelques motifs floraux. La verroterie et la cire de couleur y remplacent souvent les gemmes et l’email.

Lieux de production

L’art du bijou d’argent s’est concentre dans le Souss : Tiznit, Inezgane,Taroudannt sont connues pour leur souk des bijoutiers oe sont vendues de belles pieces anciennes. On trouve e Guelmim des bijoux sahariens.

Argent, il est travaille principalement dans les villages des plateaux et montagnes. C’est un metal precieux
qui a une grande valeur dans le milieu rural, alors que l’or est beaucoup plus apprecie dans les villes. L’argent seul ou combine avec des boules d’ambre font de tres belles pieces ; fibules, colliers, diademe, bracelets et autres.Les regions montagneuses du Sud, L’Anti Atlas et le Jbel Bani sont les principales fournisseurs de bijouterie Berbere. Les bijoux en argent portes par les nomades se trouvent plus frequemment dans les souks de Guelmim, Tiznit, Rissani et Tan tan.
Or L’or massif ou incruste de pierres : emeraude, turquoise, perle, et travaille avec beaucoup plus de finesse et fait de lui un bijou tres fragile :boucles d’oreille, collier, pendentif, diademe et bracelet. L’or est travaille e Essaouira, Fes et Tanger.
Les parures de fetes, Fibules.
Portees par paires et reliees par une chaene e laquelle sont suspendues des breloques e valeur protectrice, les fibules servent e fixer le vetement au niveau des epaules.Serdal.
Porte surtout dans le Moyen Atlas, le serdal est un frontal fait de pieces de monnaie et de betons de corail, cousus sur un bandeau de laine ou de soie.Bijoux « de poitrine ».Plaques d’or enchessees de pierres, ou larges colliers en degrades formes de rosaces assemblees par des boules en or.

Le lebba

Collier tres ancien fait de longs pendants couvrant la poitrine, et le taj diademe compose de plaques decorees s’articulant sur des chaenettes ou des charnieres, ou bien posees sur un bandeau enrichi de perles, parent l’epouse dans l


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Les tapis à Fès

 

 

 

 

Tapis royal Fes: trés connu par la finesse de son accoplissement, la grande attention que nous montre l’harmonie de ses couleurs, represente l’autre face du royal marocain, la première école même, qui est l’origine du tapis royal, 100% laine: chaine, trame et noeuds, le prestigieu Fes garde ses propres motifs, de plus que ceux qu’il partage avec le Rabat, dans cette qualité, il est aussi meilleur que le Rabat, une anciènne méthode de travail, trés serré, qualité de teintures, laine, 160.000 n/m², le meilleur pour un sallon, salle à manger…

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La tapisserie Berbère

Les débuts du tapis berbère, son origine et la signification de ses motifs remonte à très loin. Il ne descend pas des tapis d’Orient de l’ère islamique mais la similitude de la technique du nouage et de certains motifs indique des racines communes, qui remontent probablement au néolithique d’Asie Mineure. A l’écart des grandes civilisations de l’Antiquité et loin des échanges culturels de la Route de la Soie, le tapis berbère a gardé son originalité dans les régions montagneuses de l’Atlas et les plaines atlantiques.

Quand on rapproche les motifs du tapis berbère des signes de l’art pariétal et des artefacts des premières cultures de l’homme, on y retrouve les mêmes principes dans l’emploi des signes et des formes et on y découvre d’étonnantes ressemblances ou correspondances, même avec les phénomènes du paléolithique supérieur de l’Europe, du néolithique d’Orient et du bassin méditerranéen. Ainsi, le tapis berbère peut peut-être être considéré comme le dernier témoignage de ce monde archaïque.

Quoi qu’il en soit, le langage abstrait et géométrique du tapis berbère est dérivé à l’origine du corps, de la forme et des fonctions des organes sexuels humains. Fondé sur la dualité et la rencontre des deux sexes, il devient l’expression d’une magie de la fertilité universelle, incluant toute la nature. Création artistique de la femme berbère, son tapis reflète avant tout les phases de sa vie et l’expérience de sa vie sexuelle: comme vierge, comme nouvelle mariée, l’union avec l’homme, la grossesse et l’enfantement.

Aux XIIème et XIIIème siècle, la beauté des tapis ou encore des tentures murales (« hanbel »), ainsi que la place que cette production occupait au Maroc étaient déjà soulignées.

Au Moyen-âge, le tapis figurait parmi les cadeaux remportés par les ambassades étrangères ou dans l’apparat d’une caravane princière où l’on voyait sur les chameaux des tissus en soie et en fil d’or et des tapis (« zarabi ») d’une beauté sans égal.

Parmi les différentes significations que revêt le terme « zarabia » (tapis), d’origine arabe, on retiendra plus particulièrement celle de « parterre fleuri » ou encore de « ce qui est tendu au sol et sur lequel on prend appui ». La forme berbérisée est « tazerbyt

Au Maroc, on emploie également le mot « qtifa », de même origine, qui désigne le tapis à haute laine tissé généralement dans les régions de haute altitude chez les Marmoucha et les Aït Ouaouzguite.

Au XVIème siècle, Jean Léon l’Africain (Al-Hasan ibn Muhammed) précisait que le tapis faisait partie du trousseau de la mariée de Fès: « On donne encore un tapis à laine longue d’une vingtaine de coudées et trois couvertures dont une face est un drap… ». Les tapis étaient également vendus aux enchères à Fès et exportés, notamment vers l’Afrique Noire. Ils étaient renommés pour leur finesse dans les majestueuses qoubba («coupole» en arabe), centres d’ablutions pour les croyants se rendant à la mosquée.

Le tapis est un cadeau de choix et au XIXème siècle, le tapis marocain était l’un des produits les plus exportés vers l’Europe. On le retrouvait très présent en France lors des expositions universelles de 1867, 1878 et 1889. A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, le tissage du tapis était une activité très présente dans presque toutes les villes marocaines.

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Histoire des tapis marocains

 

On peut faire remonter très haut les débuts du tapis berbère et l’origine et la signification de ses motifs. Il ne descend pas des tapis d’Orient bien connus de l’ère islamique mais la similitude de la technique du nouage et de certains motifs indique des racines communes, qui remontent probablement au néolithique d’Asie Mineure. A l’écart des grandes civilisations de l’Antiquité et loin des échanges culturels de la Route de la Soie, le tapis berbère, dans les régions montagneuses de l’Atlas et les plaines atlantiques, a gardé son originalité. On peut donc rechercher une explication des symboles à partir de leur origine. Mais puisque les textiles ne résistent pas à l’usure du temps et qu’il n’y a donc pas de chaînes de pièces probantes à travers les siècles et les millénaires, on ne peut s’appuyer que sur le résultat d’études comparatives approfondies.

 

Tapis berbère, Mrirt, du Moyen Atlas

 

 

Quand on rapproche les motifs du tapis berbère des signes de l’art pariétal et des artefacts des premières cultures de l’homme, on y retrouve les mêmes principes dans l’emploi des signes et des formes et on y découvre d’étonnantes ressemblances ou correspondances, même avec les phénomènes du paléolithique supérieur de l’Europe et du néolithique d’Orient et du bassin méditerranéen. Ainsi, le tapis berbère peut peut-être être considéré comme le dernier témoignage de ce monde archaïque. On peut documenter cette comparaison avec l’art pariétal, mais aussi utiliser l’analyse détaillée de documents d’autres domaines des sciences : art rupestre, statuaire, céramique, architecture, linguistique etc.

Quoi qu’il en soit, le langage abstrait et géométrique du tapis berbère est dérivé à l’origine du corps, de la forme et des fonctions des organes sexuels humains. Fondé sur la dualité et la rencontre des deux sexes, il devient l’expression d’une magie de la fertilité universelle, incluant toute la nature. Création artistique de la femme berbère, son tapis reflète avant tout les phases de sa vie et l’expérience de sa vie sexuelle : comme vierge, comme nouvelle mariée, l’union avec l’homme, la grossesse et l’enfantement.

On retrouve des indices de l’ancienneté des tapis à des époques plus tardives. Al-Idrisi un peu avant le milieu du XIIe siècle, ou bien Ibn Saïd etal-Saqoundi dans la première moitié du XIIIe siècle, signalent la qualité des laines produites à Chinchilla et l’excellence de facture des tapis réalisés àMurciaBazaGrenade. Et on sait que le tapis d’Abanilla donnant déjà lieu à une exportation en Orient. Au même moment, les chroniqueurs marocains soulignent la beauté des tapis ou encore des tentures murales (hanbel), tapis à poils ras, et la place que cette production occupe au Maroc. Il est probable que certains tissages régionaux, bien que non attestés durant le haut Moyen Age, soient déjà observés, à l’instar d’autres industries comme par exemple celle de la céramique.

Au Moyen-âge, le tapis figure parmi les cadeaux remportés par les ambassades étrangères, ou bien dans l’apparât d’une caravane princière, où l’on voit sur les chameaux « des tissus en soie et en fil d’or et des tapis (zarabi) d’une beauté sans égal ».

Au XVIe siècle, Jean Léon l’Africain (Al-Hasan ibn Muhammed) précise que le tapis fait partie du trousseau de la mariée de Fès : « On donne encore un tapis à laine longue d’une vingtaine de coudées et trois couvertures dont une face est un drap… ». Les tapis, nous dit-il également, sont vendus aux enchères à Fès et exportés, notamment vers l’Afrique Noire. Ils sont renommés pour leur finesse dans les majestueuses qoubba («coupole» en arabe), centres d’ablutions pour les croyants se rendant à la mosquée. Les chroniqueurs des XVIIIe et XIXe siècles se réfèrent souvent à cette production.

Le tapis est un cadeau de choix, et au XIXe siècle, le tapis marocain est l’un des produits les plus exportés vers l’Europe. Ainsi on le retrouve très présent en France, lors des expositions universelles de 1867, 1878 et 1889. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le tissage du tapis, si l’on en croit Prosper Ricard (Prosper RICARD, Corpus des Tapis Marocains, 3 tomes, Paris, 1927), est une activité très présente dans presque toutes les villes marocaines.

Au Maroc, les plus anciens tapis conservés remontent au XVIIIe siècle : celui de Chiadma, par exemple, est daté avec exactitude (1202h/1787J.C.). Pour le XIXe siècle, la plupart de ceux qu’on conserve sont des tapis de Rabat.

Au XXe siècle l’industrie du tapis se transforme, avec l’intervention par exemple du Service des Arts indigènes, et la rédaction d’un répertoire, incomplet mais précieux. Les spécimens anciens se trouvent encore dans certains musées marocains -le Musée des Oudayas à Rabat, Dar Batha à Fès,Dar Si Saïd à Marrakech.

Par ailleurs, des ateliers expérimentaux ont été installés dans certaines villes, notamment à Rabat, et des techniques, nouvelles ou renouvelées, de fabrication et de teinture ont été étudiées et mises en application. Ces ateliers élaboraient des maquettes d’anciennes pièces et préparaient des couleurs végétales conformément aux recettes traditionnelles. Ces produits, mis ensuite à la disposition des tisseuses de Rabat, des régions de Meknès et de Marrakech, ont permis d’obtenir des tapis fidèles aux anciens modèles.

Doublées par l’organisation d’un réseau commercial efficace, ces dispositions ont eu pour effet d’arrêter la diffusion des couleurs chimiques. La standardisation qui en résultait, pour les tapis de Rabat en particulier, a été ensuite combattue, dans les années 1940, par la création de coopératives. La multiplication des centres de fabrication à travers le pays, depuis l’Indépendance, a ainsi fait apparaître de nouveaux genres de tapis comme ceux de Fès, de Boujaâd, etc.

Types de tapis

La fabrication de tapis constitue à l’heure actuelle un secteur très actif de l’économie marocaine. Il n’est en effet pas un salon marocain qui n’ait pas ses tapis noués à la main. On en trouve 2 sortes, dont la chaîne, la trame et les fils sont en laine, essentiellement à points noués.

Tapis de Fez, récent.

D’un côté le tapis citadin, fabriqué à l’imitation du tapis d’orient, provenant en général de Rabat, Fès ou de Mediouna, qui se distingue par son décor floral très riche qui associe différentes harmonies de couleurs, par ses médaillons, et par la profusion de motifs et de lisières aux fleurages stylisés. L’origine de sa fabrication remonte au XVIIIe siècle, quand les sultans du Maroc, amateurs de tapis persans et turcs, devenus trop onéreux, demandèrent à leurs artisans une production alternative. Des ateliers de fabrication se mirent en place à Rabat où l’on réalise toujours des modèles, dans la grande tradition des tapis d’Orient. Le velours en est très fin, ras et serré et les tons multiples. Le sujet central, de forme hexagonale rappelle le bassin qui se trouve au centre du jardin, chaque bordure qui l’entoure dessine un thème floral différent, ou par des formes géométriques renvoie au cadre des zelliges. Parfois, aux deux extrémités du champ central, un motif rappelle le mirhab figurant sur les tapis de prière. Le tapis de Rabat d’inspiration islamique et orientale trouve son équivalent en Afrique du nord dans le tapis de Kairouan.

On le classe en 4 catégories, en fonction de sa qualité, courante, moyenne, supérieure ou extra supérieure. Sa finesse d’exécution et son prix dépendent du nombre de noeuds au m² : 72 900 pour une qualité moyenne, 90 000 pour une qualité supérieure et 160 000 pour une qualité remarquable.

Tapis berbère kilim, soie et laine.

De l’autre côté le tapis Berbère, ou tapis des tribus, provenant des campagnes et des montagnes du moyen ou du Haut Atlas. Il porte le nom de la tribu dans laquelle il est fabriqué, présente des motifs géométriques et on en trouve sur le marché de qualité courante ou supérieure. Tapis le plus traditionnel, un peu rustique, il présente des tons peu nombreux et juxtaposés et aux motifs décoratifs géométriques disposés en bandes. On distingue des variétés régionales, désignées par le nom de la tribu qui les exécute. Dans le Moyen-Atlas, la tradition du tissage se perpétue à Azrou, les tapis y sont épais au fond généralement d’une couleur naturelle blanche, noire ou brune portant des motifs simples de couleur contrastée.

Dans le Haut-Atlas et la région de Ouarzazate les tapis sont plus petits, d’un tissage plus fin et de couleurs chaudes alliant le rouge le jaune et l’orangé. A l’est de Marrakech les tapis Chichaoua sont célèbres pour leur couleur rouge variant du rose foncé au carmin, ils peuvent être unis ou ornés de dessins géométriques, les plus anciens portent des personnages ou animaux stylisés. Exécutés souvent par les femmes, ils sont à l’origine exclusivement à usage domestique. Leur origine est plutôt berbère mais ils ont également été adoptés par les Arabes. Ils s’ornent généralement de motifs sobres et sont peu colorés. Chaque région ou chaque tribu réalise un modèle de tapis avec ses motifs et ses couleurs propres.

Les plus anciens et les plus beaux sont présentés dans les différents musées des arts et traditions populaires des grandes villes. L’âme du tapis semble être le reflet de ces sociétés qui parsèment le paysage marocain. On les reconnaît par les motifs, les couleurs. On apprend la magie des signes, des symboles. On découvre un univers, un mode de vie, de pensée. Ces femmes vivant dans une société tribale ou rurale se sont appropriées par leurs créations textiles un espace de liberté où elles réussissent à développer une créativité personnelle et une expression artistique surprenante et féconde. Le tapis devient essentiel avant d’être utilitaire, il est un lien entre le passé et le présent, parfois entre la terre et le ciel.

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Fer forgé et métal

                      le fer forgé n’a plus de mystères pour les artisans marocains qui excellent à manier le métal et à le plier à leur fantaisie

Travaillé depuis des millénaires, le métal est source de créativité. Avec ses bruits uniques qui retentissent et pénètrent jusqu’au plus profond de l’âme. Aussi le promeneur se laisse emporter par la musique, la danse des coups de marteaux, de cisaille… Comme un aventurier il va à la quête de ces sons pour s’enivrer des gestes, des secrets et des douces peines qui accompagnent ce labeur.

Chaque création fait l’objet d’une attention particulière. Tel un bijoux, l’artisan façonne méticuleusement cette matière première. De la fonte, où il coule comme une rivière à la sculpture, le métal côtoie l’eau et le feu pour donner naissance à des objets à la fois typiques et originaux.

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Musée de la poterie du Rif et du Pré-Rif à Meknès

 

 

 

 

 

 

 

Le musée de la poterie du Rif et du Pré Rif est aménagé dans un bastion Alaouite connue sous le nom de borj Belkari. Il faisait partie du système défensif de la kasbah de Meknés. Situé au sud de Bab Mansour el Alej, sur le côté Nord-Ouest de la kasbah ismaïlienne.

Il fut construit au début de XVIIIème siècle sous le règne de Sultan Moulay Ismail (1672- 1727).sa superficie s’étend sur environ 300m² et se compose de 10 salles latérales et une centrale.

L’exposition :

Le musée Belkari se propose tout d’abord de retracer l’histoire, l’évolution technologique et les formes de la poterie rifaine depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours.

La première section propose une présentation historique et archéologique de la céramique du Rif et du Pré Rif répartie en trois salles:

La poterie préhistorique :

L’apparition de la poterie au Maroc a été attestée depuis le Néolithique il y’a environ 6000 ans avant .J-C. Avec la sédentarisation. Un nouveau mode de vie apparut, l’homme invente de nouveaux outils tel que la céramique pour stocker, bouillir ou transporter ses aliments. Plusieurs formes de récipients enrichis de différents décors ont été façonnées.

La première salle présente au visiteur les caractéristiques de la céramique préhistorique dont les techniques principales sont le modelage et la confection au colombin. Les décors sont réalisés par l’impression soit avec le doigt, soit avec des outils en os, ou encore des coquilles ou des objets lithiques à bord tranchant…etc.

La poterie préislamique :

Au cours de l’époque antique, la technique de fabrication de la céramique a connu, à côté des techniques de confection au colombin et du modelage utilisées au cours du Néolithique, l’apparition de la technique du tournage qui constitue une révolution réelle dans le domaine de la poterie. Désormais les objets en poterie deviendront plus perfectionnés et de formes plus variées.

La deuxième salle expose les objets découverts dans des niveaux archéologiques préislamiques. Ils sont caractérisés souvent par des parois plus minces et mieux soignées. En plus de l’engobe rouge et l’utilisation des vernis, les décors se composent de motifs géométriques linéaires bichromes ou monochromes.

La poterie islamique :

A l’époque islamique, la fabrication de la céramique a connu une évolution importante. Ainsi, dans le souci d’apporter des valeurs fonctionnelles, esthétiques et marchandes supplémentaires, d’autres procédés furent employés tels que la glaçure polychrome caractéristique de cette époque. Les procédés de décor consistaient d’abord en l’incision sur pâte crue, puis par le moulage et les engobes colorés sous glaçure transparente. Malgré l’évolution qu’avait connue la poterie, la technique du modelage reste de nos jours la plus dominante. De même, il est fréquent de trouver encore des vases et autres ustensiles culinaires qui sont montés au colombin.

La deuxième section est consacrée essentiellement aux ateliers actuels et ceux qui viennent de disparaître. Cinq régions sont représentées dans cette exposition :

La Poterie de Zerhoun et de Meknés :

Elle est connue par des vases tournés, polis et décorés d’une peinture à base végétale. Le décor est réalisé par le jus de lentisque appliqué sur les céramiques une fois cuites, suivi d’une recuisson à basse température destinée à fixer la peinture végétale.

La Poterie de Oued Laou :

C’est une production essentiellement féminine, caractérisée par des poteries modelées, non peinte et non glaçurée, avec un répertoire riche et varié de formes et de décors.

La Poterie de Ouezzane et de Sless :

C’est essentiellement de la poterie peinte. La technique utilisée est le façonnage et le modelage. Les céramiques recouvertes d’un engobe blanchâtre à base d’argile très calcaire sont décorées de motifs linéaires et floraux. La cuisson est effectuée en tas dans des fosses en plein air.

La Poterie de Kariat Ba Mohamed :

Il s’agit d’une production masculine à Guadara al Koudya et féminine à Guedara al Oued. L’argile utilisée est très riche en mica, la technique de fabrication est la tournette au tour lent ainsi que le modelage traditionnel.

La Poterie Tsoul (Taza) :

C’est une production essentiellement féminine. Réputée par une poterie modelée finement décorée en brun et en rouge sur fond blanc.

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La potrie marocaine

 

 

 

 

La poterie est l’une des grandes spécialités artisanales marocaines. Le travail de la terre cuite, considéré comme un art ancestral, demande un savoir-faire et une rigueur propres aux artisans potiers marocains. Conçus principalement dans la région de Safi, dans l’ouest marocain, les produits de poterie marocaine proposés par Medin Maroc sont faits main, dans le plus pur respect de la tradition. Les artisans potiers utilisent la technique de la « double cuisson » : l’argile est dans un premier temps modelé puis cuite. Il est ensuite peint et cuit une seconde fois pour donner aux couleurs cet aspect brillant, marque de fabrique de a poterie marocaine.
Medin Maroc vous propose bien évidemment des tajines de décoration ainsi que des tajines de cuisson, et aussi une gamme de produits très variée. Vous trouverez des vases, des cendriers marocains, des plats, de la vaisselle…

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La femme costumes et traditions

Il est nécessaire de donner un aperçu sur la femme marocaine, qui connaît les mêmes changements que la femme dans le monde, et surtout dans une période de transition dans le domaine des droits de l’Homme. A l’indépendance du Maroc en 1956, les femmes marocaine sont devenues de plus en plus actives en dehors de leurs foyers, le haïk est remplacé alors par la Djellaba qui est en faite un habille pour les hommes. Elle a subi beaucoup de changement et une importante transformation surtout pendant les quatre dernières décennies. Elle a gardée la même structure mais a perdu sa coupe rigoureuse et ses couleurs sombres d’origine, excepté quand elle est destinée aux vielles femmes conservatrices. La femme marocaine doit d’abord être considérée comme une personne qui jouit de la garantie de ses droits, et qui a surtout de forts espoirs dans le futur. Nous pouvons admirer la décoration et le style marocain de leur maison, on remarque le décor accueillant de la demeure tout en conservant le thème traditionnel. Cet aperçu donne aussi une idée sur les conditions de vie de la femme marocaine, ses souhaits, espoirs et rêves, ses réalisations, projets, ses capacités intellectuelles, ainsi que ses talents. Par la même occasion, il nous montrera comment la femme marocaine se considère t-elle, et comment voit-elle sa diversité. Elle est ambivalente dans le sens ou elle garde toujours les valeurs culturelles marocaines à l’intérieur de son foyer, et exerce la modernité en dehors de son ménage. Récemment, la femme marocaine a commencé à s’organiser dans des associations, s’éduquer, et à créer son espace de liberté, afin de lutter pour l’obtention de ses propres droits, même dans des endroits où les hommes règnent, que se soit dans le domaine politique ou dans les activités sociales. Il est important de noter que malgré tout le progrès qu’a connu la femme marocaine, elle est toujours ambiguë, elle a très peu de connaissance de droit. Elle a aussi le paradoxe d’autocensure féminine, une éducation insuffisante, spécialement dans les zones rurales. Au Maroc, le vêtement traditionnel est la djellaba, longue robe à capuchon et à manches larges. Pour les occasions spéciales, les hommes portent aussi des chapeaux appelés tarbouchs ou fez. Les hommes d’origine berbère porteront un turban blanc, des sandales en cuir de chèvre et des poignards finement travaillés. Les femmes marocaines demeurent nombreuses à suivre la tradition islamique et à porter le voile en public. À la maison comme aux réceptions, elles s’habillent de robes longues, ou cafetans. Si nombre de Marocains portent toujours les vêtements traditionnels, la mode vestimenIl est nécessaire de donner un aperçu sur la femme marocaine, qui connaît les mêmes changements que la femme dans le monde, et surtout dans une période de transition dans le domaine des droits de l’Homme. A l’indépendance du Maroc en 1956, les femmes marocaine sont devenues de plus en plus actives en dehors de leurs foyers, le haïk est remplacé alors par la Djellaba qui est en faite un habille pour les hommes. Elle a subi beaucoup de changement et une importante transformation surtout pendant les quatre dernières décennies. Elle a gardée la même structure mais a perdu sa coupe rigoureuse et ses couleurs sombres d’origine, excepté quand elle est destinée aux vielles femmes conservatrices. La femme marocaine doit d’abord être considérée comme une personne qui jouit de la garantie de ses droits, et qui a surtout de forts espoirs dans le futur. Nous pouvons admirer la décoration et le style marocain de leur maison, on remarque le décor accueillant de la demeure tout en conservant le thème traditionnel. Cet aperçu donne aussi une idée sur les conditions de vie de la femme marocaine, ses souhaits, espoirs et rêves, ses réalisations, projets, ses capacités intellectuelles, ainsi que ses talents. Par la même occasion, il nous montrera comment la femme marocaine se considère t-elle, et comment voit-elle sa diversité. Elle est ambivalente dans le sens ou elle garde toujours les valeurs culturelles marocaines à l’intérieur de son foyer, et exerce la modernité en dehors de son ménage. Récemment, la femme marocaine a commencé à s’organiser dans des associations, s’éduquer, et à créer son espace de liberté, afin de lutter pour l’obtention de ses propres droits, même dans des endroits où les hommes règnent, que se soit dans le domaine politique ou dans les activités sociales. Il est important de noter que malgré tout le progrès qu’a connu la femme marocaine, elle est toujours ambiguë, elle a très peu de connaissance de droit. Elle a aussi le paradoxe d’autocensure féminine, une éducation insuffisante, spécialement dans les zones rurales. Au Maroc, le vêtement traditionnel est la djellaba, longue robe à capuchon et à manches larges. Pour les occasions spéciales, les hommes portent aussi des chapeaux appelés tarbouchs ou fez. Les hommes d’origine berbère porteront un turban blanc, des sandales en cuir de chèvre et des poignards finement travaillés. Les femmes marocaines demeurent nombreuses à suivre la tradition islamique et à porter le voile en public. À la maison comme aux réceptions, elles s’habillent de robes longues, ou cafetans. Si nombre de Marocains portent toujours les vêtements traditionnels, la mode vestimentaire occidentale est toutefois de plus en plus populaire. L’habit de la femme qui travaille a commencé a être influencé par le phénomène de la mode qui a résulté de l’échange intensif avec d’autres pays pendant le 19ème siècle, c’est le cas pour le caftan qui est d’origine turque ou même chinoise. Il est toujours resté jusqu’à maintenant le plus important garnement interne de la femme marocaine.l suffit que la personne se trouve dans une cérémonie de mariage ou durant une fête religieuse pour remarquer à quel point les femmes et les hommes marocains sont fidèles à leur belle tradition Malgré tous les changements que connaît l’habillement traditionnel sous la pression de la vie moderne, constitue l’élément le plus important dans l’habit féminin dans toutes les classes sociales. La femme marocaine dans la ville, contrairement à la femme rurale (dans le haut et le moyen atlas), ne pouvait pas circuler dans les rues sans haïk (du moins pendant les années cinquante). Le haïk est un large tissu de coton ou de laine de à peu prêt 5 mètres de longueur sur 1.60 M de largeur qui couvre le corps de la femme ainsi que son visage.taire occidentale est toutefois de plus en plus populaire. L’habit de la femme qui travaille a commencé a être influencé par le phénomène de la mode qui a résulté de l’échange intensif avec d’autres pays pendant le 19ème siècle, c’est le cas pour le caftan qui est d’origine turque ou même chinoise. Il est toujours resté jusqu’à maintenant le plus important garnement interne de la femme marocaine.l suffit que la personne se trouve dans une cérémonie de mariage ou durant une fête religieuse pour remarquer à quel point les femmes et les hommes marocains sont fidèles à leur belle tradition Malgré tous les changements que connaît l’habillement traditionnel sous la pression de la vie moderne, constitue l’élément le plus important dans l’habit féminin dans toutes les classes sociales. La femme marocaine dans la ville, contrairement à la femme rurale (dans le haut et le moyen atlas), ne pouvait pas circuler dans les rues sans haïk (du moins pendant les années cinquante). Le haïk est un large tissu de coton ou de laine de à peu prêt 5 mètres de longueur sur 1.60 M de largeur qui couvre le corps de la femme ainsi que son visage.